À PROPOS DE
GHISLAIN LÉVESQUE
Coach de haut niveau


Un enfant timide et réservé

Dans ma jeunesse, j’étais un enfant timide et réservé.  Brillant à l’école et très à l’aise dans les sports, je laissais les autres venir à moi par peur d’être rejeté.

Au secondaire, ce fut beaucoup plus difficile sur le plan académique.  Ma motivation n’était pas du tout là.  Je me cherchais et je n’arrivais pas à comprendre le sens de toute cette souffrance qui m’habitait.  J’étais en réaction par rapport à ma mère et l’absence de mon père.  J’étais un volcan ambulant qui était prêt à entrer en éruption à tout moment.

Passionné de sports, je saisissais toutes les opportunités pour le pratiquer, quitte même à manquer quelques périodes de français et de mathématiques.

Le service militaire

En 1984, avec un diplôme du secondaire et un autre d’électricien, je me suis lancé dans la vie, sans trop savoir où je m’en allais.  J’avais du succès chez Distribution aux consommateurs, une chaîne de détail qui faisait les choses autrement.  Pour ma part, je me plaisais dans un contexte de service à la clientèle.  J’ai même été le premier homme au Québec à travailler au comptoir au lieu d’être affecté à l’entrepôt.

Sur le point d’entrer dans le programme de formation des cadres, j’ai dû me résilier en apprenant que l’entreprise allait fermer ses portes.  Je me retrouvais donc devant rien.  Rien ne me passionnait vraiment, à part le sport.

Je me suis donc tourné vers les forces armées canadiennes où je me suis enrôlé en octobre 1984.  J’y ai passé six ans et demi pour en ressortir en avril 1991.  Je n’y étais pas vraiment à ma place.  En grand besoin de liberté et d’autonomie, j’avais en toute franchise beaucoup de difficulté à comprendre le sens de cette forme d’autorité.

Le sport comme moyen d’expression

Le sport a été ma soupape de sécurité.  Sans lui, je ne sais pas vraiment ce que je serais devenu.  C’est à travers le sport que j’ai expié mes frustrations et mes colères.  C’est aussi à travers le sport que je me suis réalisé, que j’ai appris à faire face à l’adversité et à honorer qui j’étais.

Le tout a débuté avec la pratique du soccer.  Dès l’âge de 6 ans, j’ai commencé à pratiquer ce magnifique sport.  Relativement doué, je suis rapidement tombé en amour avec ce sport.  Le contexte familial ne me permettait pas de le pratiquer dans des ligues organisées.  C’est lorsque j’ai quitté la maison familiale à 17 ans que j’ai commencé à le pratiquer plus sérieusement.

J’ai aussi pratiqué d’autres sports : le ballon-balai, le hockey bottine, le basketball, le volley-ball, le badminton.  J’étais un maniaque de sports et je n’hésitais jamais à me rendre disponible pour participer à un sport d’équipe.

Une série d’événements qui a changé ma vie

En 1986 est arrivée la première d’une série de malchances.  Dans un match de ballon-balai, j’ai été mis en échec dans le coin de la patinoire.  Le son qu’a fait mon genou droit à ce moment-là, jumelé à l’intense douleur qui m’habitait, m’ont laissé croire que quelque chose de grave venait de survenir.

Ne pouvant marcher sur ma jambe droite, je me suis retrouvé à l’hôpital.  Le verdict: une déchirure du ligament croisé antérieur.  J’ai dû être opéré pour une première fois.

Devant une convalescence de quelques semaines, je me suis mis à manger mes émotions.  N’ayant plus le sport pour expier mes frustrations, les burgers, la pizza et la poutine furent appelés en renfort.  Le résultat: ma taille d’athlète a laissé place à la taille d’un petit lutteur sumo.  Rapidement, je me suis mis à prendre du poids.

Entre 1986 et 1989, j’ai dû subir 4 opérations au genou droit, car je tentais trop rapidement de me remettre aux sports qui m’aidaient à me sentir quelqu’un.  Les spécialistes m’ont même mentionné que je devais faire une croix sur tout ça et m’orienter vers une autre activité.

Un matin de juillet 1989, alors que j’essayais d’attacher mes bottes militaires, j’ai pris la décision que les choses devaient changer.  J’étais rendu à 84 kg (185 livres).  Sur une charpente de 1,65 m (5pi 5po), disons que ça faisait rond !  Ce matin-là, attacher mes bottes fut un exercice en soi, un exercice qui allait changer ma vie !

Déterminé, je me suis remis à bien manger et à reprendre l’entraînement.  Au lieu de me lancer dans un sport d’équipe, j’ai plutôt choisi de m’entraîner en salle afin de permettre à mon corps de retrouver la forme.  J’ai perdu 25 livres en 4 semaines, et le reste des livres en trop au cours de l’été.  C’est 55 livres au total que j’ai laissées dans le gym.

Puis en septembre 1989, je suis tombé sur la revue Triathlete.  Un magazine anglophone strictement dédié au triathlon.  En le feuilletant, je me suis dit que je venais de trouver mon nouveau défi, car il n’était pas question pour moi de ne pas garder la forme.

En 1990, je me suis présenté à Philadelphie pour participer à mon premier triathlon, sport auquel j’ai participé jusqu’en 2007. J’ai aussi pratiqué l’ultramarathon de 2005 à 2007.

Le sport comme stratégie de fuite

J’ai pratiqué le sport d’endurance pendant plusieurs années.  D’abord pour me lancer un défi afin de garder la forme, la pratique du triathlon et de l’ultramarathon, furent pour moi des stratégies pour garder un corps svelte, pour cacher ma compulsion alimentaire.

Je me suis dépassé dans la pratique du sport d’endurance.  J’ai eu le plaisir de participer à une vingtaine de triathlons en Ontario, au Québec et un peu partout sur la côte est américaine.  En 2007, j’ai même fait toute la préparation pour participer à un double ironman.  À quelques semaines de l’événement, la peur a fait en sorte que j’ai préféré ne pas me présenter.

En 2005, j’ai couru mon premier 100 km.  C’était à Lévis.  Puis a suivi une série de défis les plus insolites les uns les autres.  Je me suis lancé le défi d’améliorer mon temps sur 100 km.  Pour y arriver, je courais chaque week-end 40 à 60 km le samedi, suivi de 50 à 80 km le dimanche.  J’ai même passé des nuits à courir afin de développer la capacité de courir dans un contexte où la fatigue était très présente.

En juillet 2007, je me suis lancé le défi de courir 1000 km dans le mois.  Puis en septembre 2007, je me suis lancé le défi de courir 10 marathons en 10 jours.  Puis là est venu le déclic: après quoi est-ce que je courais ?  Qu’est-ce que j’essayais de fuir ?

Je voyais bien qu’au fur et à mesure des défis, je voulais qu’ils soient de plus en plus impressionnants.  Comme si je n’arrivais pas à me sentir quelqu’un qu’à la hauteur des défis que je réalisais.  Où allait s’arrêter tout ça ?  30 marathons en 30 jours ?  Et puis après ?

J’ai donc choisi de m’arrêter et de prendre du recul.  Puis peu à peu, j’ai pris contact avec une douleur qui m’habitait depuis longtemps.  Ce fut le début d’une démarche de guérison qui m’a mené à être l’homme que je suis aujourd’hui.

Le père de famille

J’entretiens une magnifique relation avec mon fils Cédrik.  J’ai toujours vu mon rôle de père comme celui du parent qui avait comme responsabilité de guider son fils afin d’être mieux outillé pour faire face à la vie adulte.

Suite au départ de sa mère alors qu’il avait 18 mois, nous avons fait équipe afin de garder vivante notre relation et ainsi faire en sorte qu’elle soit teintée d’authenticité, de vulnérabilité et d’accueil.

L’entrepreneur et le dirigeant

Mon premier contact avec le monde des affaires fut en 1992 alors que j’ai lancé avec mon associée Jocelyne un centre de formation en informatique.  Au tournant de la bulle technologique des années 2000, j’ai accepté la vice-présidence d’une firme de consultation en TI.

En 2006, j’ai choisi de retourner en affaires en fondant une firme de consultation en performance organisationnelle.  J’y ai accompagné des cadres, des gestionnaires, des équipes, en leur offrant un service de coaching, de consultation et de formation.

J’ai aussi eu le plaisir d’être cadre dans de grosses organisations du monde du détail comme Wal-Mart, Sears, Apple, et la SAQ.  J’ai géré des équipes de 55 à 450 personnes où j’ai pu façonner mon style de gestion, de coaching et de leadership.

Le développeur de talents

Je dis souvent à la blague : « Je ne sais rien faire d’autre ! » en faisant référence au fait que je suis passionné par le développement de talents.  Et en toute franchise, les talents que j’aime le plus développer autant chez moi que chez les autres sont ceux touchant la relation humaine et la dynamique relationnelle.

J’ai donc complété plusieurs programmes de formation afin d’approfondir mes connaissances.  En plus d’une formation en PNL (programmation neuro-linguistique) et en CNV (communication non violente), j’ai fait 3 certifications en coaching professionnel: une en coaching systémique, une autre en coaching de leadership avec le John Maxwell Leadership program, et une 3e certification en intervention stratégique auprès du Robbins Madanes Center.

J’ai aussi enseigné et été le mentor de coachs pendants 3 ans, en plus de passer plus de 15 000 heures dans l’enseignement de la communication bienveillante, du leadership, de l’intelligence émotionnelle, du management, etc.  J’ai servi pendant 4 ans comme consultant auprès du service correctionnel du Canada où j’intervenais directement dans les prisons auprès des équipes en crise.

Même comme cadre, mon réflexe a toujours été de développer les talents.  De préparer le terrain pour mon éventuel départ et ainsi faire en sorte que l’équipe puisse continuer à fonctionner.

Continuer à m’actualiser est important pour moi.  Atteindre une meilleure maîtrise de ma conscience, de mon mental et de mes émotions m’aide à être une personne authentique, sensible, ouverte et, j’ose croire, plaisante à côtoyer.

L’amoureux

J’ai la ferme conviction que la relation amoureuse est le plus beau laboratoire de développement personnel.  J’aime y voir l’opportunité de progresser, de prendre conscience de ce qui se joue à travers les différents événements reliés à la vie de couple.

La relation amoureuse repose pour moi sur ce qui nous différencie, et aussi sur ce que nous avons en commun.  L’amalgame de tout cela servant d’ingrédient à une passion bien présente.  Une passion l’un pour l’autre, et une passion aussi pour autre chose.

Dans ma relation amoureuse, je cherche à honorer mon masculin sacré tout en étant connecté à ma sensibilité, à mon ouverture et à mon écoute.  Ainsi, nous arrivons à nous créer un contexte, un espace d’authenticité, de confiance, d’introspection, de communication authentique et de confiance.